10 La mer Portonovo le 3 juillet Avant-hier, lorsque j'arrivai au bord de la mer, les oncles de Portonovo étaient là pour m'accueillir, ainsi que tous les cousins. Bien que tu dises que je suis un peu faible à cause de la maladie, l'oncle dit que je suis comme une baleine et que, lorsque j'irai à la plage deux jours avec ses baleines (les cousins) je reviendrai comme un requin (l'oncle connait bien les animaux marins).
En cet après-midi nous sommes allés à une plage, dont Seíño et Nolo disent qu'elle est très côtière. J'y pris beaucoup le soleil, comme vous me dîtes de le faire, et je fis même ce que vous m'avez dit avec la brise marine (inspirer et expirer ou quelque chose du genre).
À la plage il y a un banc de sable proche du bord et lorsque la marée baisse, elle laisse une flaque d'eau où nous pêchons beaucoup de crabes. Nous allâmes aussi aux rochers avec un râteau et un bâton avec un appât à la pointe et nous prîmes beaucoup de crevettes (et Quisquillas). Nolo attrapa même une necora et je pris trois crabes et un queimacasas mais, parce qu'on ne peut pas les manger, nous dûmes les remettre en liberté.
Lorsque la marée monta, nous commençâmes à chercher parmi les algues marines des boîtes vides et des bouteilles qui flottent bien comme des bateaux. Je me disputais avec Nolo, parce qu'il voulait que ce soient des xeiteiras, et moi, des bous, mais ce n'était rien; nous ne hurlâmes pas et il gagna (pour que tu puisses dire à papa que je suis son conseil d'être bon).
Les algues marines me dégoûtent, mais le pire, ce sont les golfos et les corres parce que les cousins jouent avec les algues marines comme si c'étaient des cordes, les cousins les glissent sur le visage d'une façon qui m'effraie même à le dire.
Hier nous ne pûmes pas nous baigner parce que l'eau était très agitée et il y avait des courants, mais nous regardâmes déferler la mer et comment les vagues se brisaient contre les rochers. À plusieurs reprises, l'eau se souleva si haut que nous durent fuir en courant, avant que les vagues ne se brisent et nous passent une bonne douche.
Aujourd'hui nous pûmes à nouveau nous baigner parce que le temps s'est amélioré. Ce fut le meilleur jour que j'ai passé. Nous sommes allés à une autre plage qu'il y a tout près de la maison et d'un endroit bas à sec, j'ai plongé de nombreuses fois et j'y suis allé avec précaution pour ne pas me briser les dents, comme tu me l'avais dit. D'avance, déjà, j'avais demandé à l'oncle si c'était un endroit dangereux et il m'avait dit que non, parce que là le fond est propre, et qu'il n'est pas couvert, et ce terrain n'est pas sauvage, il n'y a pas de danger; il dit qu'il n'y a même pas à s'inquiéter d'un fond vaseux, mais je pense qu'ici il n'y en a pas. J'ai tant nagé tant que je suis plein de meurtrissures. Je t'embrasse, Xan Seoane Rodríguez
Juan A. Thomas, Ph.D.
Juan A. Thomas, Ph.D.
Associate Professor of Spanish, Chairman of the Foreign Language Department
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