11 Francais

11 Vie sociale.  Il y a une semaine que Monsieur et Madame de Souto sont allés à Santiago, pour assister à une réunion de médecins ou disons plutot, à un congrés de pédiatrie.  Pendant que Antón assiste à des conférences, réunions et discussions de groupes, Rosario téléphone à ses amies pour sortir et  prendre l'apéritif ensemble.  Trés curieuses, elles vont dans un café et  parlent de toutes  leurs connaissances: qui se maria, qui est encore célibataire, qui est décédé, cet autre  qui n'est pas allé  aux funérailles, cet autre qui s'est faché avec son voisin...

À  ce moment,  leurs maris arrivérent.  Ils changent de sujet de conversation et commencent à parler de la derniere réunion, du vieux monsieur qui est  professeur spécialiste en telle matière, ou de la derniere voiture que Monsieur Untel acheta.  Quelqu'un parle de faire une promenade jusqu' à la Rue Franco avant d'aller manger.  C'est une proposition tres raisonnable.  Finalement, ils  decident de  prendre le café ensemble, mais Antón et Rosario s'excusent parce qu'ils sont invités chez des parents de Rosario et ensuite ils doivent faire une visite obligatoire et bien que ce soit tres banal , pour prendre le the.  Antón dit qu'il serait  meilleur, de se voir à sept heures et demi et d'aller apres au cinema.  Sur ce, tout le monde est d'accord.

Antón travaille un peu égoistement parce que le jour qui a suivi  leur arrivée, ils avaient eu l'opportunité d'aller au théatre.  Une opportunité, parce que on ne  peut que tres rarement voir du théatre à Santiago.  Ce qui se  passait  sur scène, peu de personnes le comprennaient, mais personne ne gesticulait à sa place.  À   la sortie, il y avait des remarques de tous les gouts.  Rosario, philosophiquement, dit à son mari qu'ils vieillissaient et que lui, particuliérement avait  tendence à s'assoupir  dans son fauteuil.
Donc, Antón, sans autre  forme, commanda les billets et   téléphona  à un restaurant pour aller diner apres le film.  Apres  avoir bien  mangé et  bien bu, personne ne parlait d'aller  dormir.  Ils consentirent aussi d'aller à un whisky-club et de danser jusqu'à la fermeture  jusqu'à qu'ils soient explusés.   Ils y allerent.

À une heure avancée de la nuit, Monsieur et Madame de Souto Seoane ouvraient lentement la porte de leur maison, et silencieusement pour ne pas réveiller personne.  Henrique, qui avait l'habitude d'étudier pendant la nuit, sortit de sa chambre et fut tres surpris de voir avancer dans le couloir son père et sa mère, tres serieux, avec leurs souliers à la main. Il pensa " on s'amuse  bien au congres".