Les plantes Oncle Pepe est derrière la maison à greffer les pommiers. Avec un rasoir il travaille l'ecorce pour faire une greffe. C'est rare que la greffe ne prenne pas bien avec lui. Il a son terrain plein d'arbres fruitiers. Pres de la maison, il a deux figuiers, et, attachés au mur, trois citronniers, qui sont là protegés du vent froid du nord. Les poiriers aussi sont délicats et rares sont les années quand tous morissent, ils ont dans leurs branches des b?tons que les garçons ont lancés pour faire tomber des poires. Les cerisiers donnent beaucoup de fruits, ainsi que les pruniers; les cerises commencent à morir autour de la Saint Jean et doivent etre recoltées à la main; non pas comme les prunes qui tombent en recourant le sol simplement en secouant l'arbre.
Pres des murs du jardin, il y a des pruniers du Japon avec un epouvantail pour effaroucher les oiseux. Mais les arbres qui produisent le mieux sont les pechers et les pommiers. À l'avant-mème de la maison il y a deux vignes, qui forment une pergola qui donne bien de l'ombre pendant l'été.
Ce n'est pas seulement avec les arbres fruttiers que Oncle Pepe a de la chance. Il fait beaucoup attention aux montagnes, où on trouve de tout. Dans les régions montagneuses cl?turées, où pousse le toxo, il y a des pins, bien que, depuis quelques années il y plante beaucoup l'eucalyptus, en essayant de vendre les chanes qui mettent longtemps à se développer et ils tuent les jeunes pousses. Il ne les laisse pas tous seuls sauf dans les forets où ils sont mélangés aux bouleaux. Dans les prairies, sur les bords, il garde des frenes pour faire des roseaux et des ossiers pour faire des paniers en osier.
Au bord de la rivière, il a un bosquet de chataigniers, qui doit etre surveillé pendant la saison des chataignes quand le festival des chataignes commence. Pour cela, Oncle Pepe ne coupe pas les ronces des murs et il essaie de remplir les accés au bosquet avec des rameaux de noisetiers ou de saule coupés jusqu'au sol. Pas content de cela, il lance sur le tout des ronces ou de toxo.
La semaine qui vient, il doit aller à la montagne, parce qu'il a vendu une foret de pins et les bucherons vont y aller avec leurs haches et scies pour scier toute la journée. C'est du bon bois; les disques faits à partir des troncs seront presque tous bien epais et il y aura peu debois faible. En chemin, il va elaguer les branches d'un laurier qui fait de l'ombre à la propriété d'un voisin.
Sa belle-fille, Rosario lui a déjà demandé de rapporter des pommes de pin pour alumer le feu; il dit qu'il faut de belles buchettes de chane sec, parce qu'elles brulent comme de la resine et maintiennent le feu. Ou mieux encore des buches.
Lelo pense qu'il est meilleur de mettre des glands dans le bucher, de les laisser grandir et de la, de les mettre au feu.
Juan A. Thomas, Ph.D.
Juan A. Thomas, Ph.D.
Associate Professor of Spanish, Chairman of the Foreign Language Department
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